Une création imposante, toute en transparence

Les matériels du C9 occupent ici une belle place.

La dernière réalisation de Promat près de Bourgoin-Jallieu (38) est un concentré de savoir-faire. Ludovic Milano, l'artisan propriétaire des lieux, explique son projet et les raisons qui l'ont conduit à choisir ce membre du réseau C9.

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L UDOVIC MILANO AIME SE LANCER DE NOUVEAUX DÉFIS. Après Tullins-Fures (38), La Batie Montgascon (38) et Annecy (74), il ouvre à 54 ans sa quatrième affaire à Maubec, petite commune de l'agglomération de Bourgoin-Jallieu (38), alors qu'il aurait pu tranquillement attendre la retraite... Ouvert d'esprit et à l'écoute, il sait que pour entreprendre dans un marché compliqué, où rien n'est jamais gagné, il faut savoir évoluer dans ses pratiques et s'appuyer sur ses partenaires.

Partenariat humain

Pour l'agencement et l'équipement de sa nouvelle boulangerie, il a fait confiance à Éric Asport, gérant de Promat du C9, près de Chambéry (73). « Éric n'est pas un simple prestataire. Depuis plus de vingt ans qu'on se connaît, il est devenu un ami. C'est aussi un ancien boulanger qui connaît bien le métier et un entrepreneur qui place l'humain avant

la relation commerciale. C'était donc une évidence : pour cette dernière création, je lui ai donné carte blanche. Je savais qu'il

ferait au mieux sur

le prix et qu'il ne me

vendrait jamais un matériel si lui-même n'en était pas convaincu. Je connais bien le C9 : le réseau propose des équipements qui tiennent la route et, en

cas de problème, les techniciens sont toujours disponibles et réactifs », indique Ludovic. Que ce soit en marque propre ou

distributeur, le groupement travaille avec les

principales entreprises

françaises ou européennes (Fringand, Hengel, Jac, Sorema, PV Labo, Bodson...). « Les produits sont testés et font l'objet d'une évaluation régulière, au vu des remontées du terrain. Un équipement qui ne donne pas satisfaction à l'usage sort du référencement. Le choix du meilleur rapport qualité-prix nous permet surtout de limiter les charges de dépannage, un poste stratégique pour les sociétés du C9 », ajoute Éric Asport.

Un gros projet

Sur cette dernière affaire, Ludovic Milano a lourdement investi. L'intégralité du parc matériel a été acheté neuf (voir encadré p. 56) et le projet d'aménagement couvre une surface au sol de 380 m2, sans compter l'espace privatif de 100 m2 créé en mezzanine. Vaste, lumineux, climatisé et bien agencé, l'environnement de travail est des plus agréables. Avec sa vue panoramique sur le fournil, ses couleurs modernes (bleu pétrole, gris anthracite), son design industriel et son éclairage Led haute performance, l'espace commercial est attractif, contemporain et répond aux normes d'accessibilité. Le linéaire de onze mètres (conçu sur mesure par FMA Concept) permet de bien valoriser les produits : baguettes, pains spéciaux, viennoiseries, snacking (salades, pizzas, sandwichs...), pâtisseries boulangères et diverses spécialités maison (tartes sucrées, pains de mie, biscottes...).

Prise de risque

Bien que parfaitement orchestré sur le plan technique, le projet n'en reste pas moins risqué sur le plan commercial, l'artisan en a bien conscience. Le local (un ancien commerce de portes et fenêtres) lui a été conseillé par son meunier (les Moulins du Bion du groupe Nicot Meunerie) qui est situé à 200 mètres à peine. « Nous sommes sur un axe où circulent 18 000 voitures par jour. Entre le bourg de Maubec, la périphérie urbaine de Bourgoin et la zone d'activités à côté, la boulangerie est idéalement positionnée. Le panier moyen est également assez élevé. Mais la concurrence des chaînes est forte. Avec l'aide du meunier, nous avons mis en place

plusieurs stratégies pour

essayer de nous démarquer (cuisson toute la

journée, menus, offre 3+1 sur la baguette, enseigne visible de loin, horaires élargis 5 h 30-20 h...). La qualité et la créativité des produits sont certainement un axe majeur de différenciation sur lequel nous travaillons. Il va falloir se battre ! », reconnaît

l'artisan, prêt à relever

les manches... bien qu'un

peu inquiet par ce

nouveau challenge. La prise de risque n'est-elle pas le lot des grands

entrepreneurs ?

Armand Tandeau

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